Dans une perspective socio- et psychogénétique l'A. considère les tendances propres aux sociétés contemporaines et les structures de personnalité qui sont responsables des perticularismes de leur image de la mort et, par voie de conséquence, de la nature et de l'ampleur de l'occultation sociale de la mort dans les sociétés développées. L'allongement de l'espérance de vie, l'atténuation de l'angoisse de la mort par sa représentation comme stade final d'un processus naturel, l'espérance de pouvoir, dans une société pacifiée échapper à une mort violente, jouent ici une rôle déterminat. Mais en retour, l'isolement prématuré du mourant dans ces mêmes sociétés témoigne de limitation excessives dans l'identification de l'homme avec son prochain.
Source: FRANCIS (c) INIST, Paris